Une femme zimbabwéenne a avoué avoir menti contre un homme
emprisonné depuis huit ans, purgeant une peine de viol de 20 ans.
Simbarashe Chadiwa a été condamné à 20 ans de prison pour le
viol d'une mineure de 10 ans.
La « victime », aujourd'hui âgée de 18 ans, révèle
tout après une série de malheurs qui lui sont arrivés, ainsi qu'à sa famille.
Elle a avoué :
« Cet homme ne m'a jamais violée mais j'étais tellement
sous pression que j'ai fini par l'impliquer à tort.
Cette action me hante quotidiennement, de sorte que je ne
peux plus vivre avec le fait qu'il y a quelqu'un en prison qui souffre pour un
crime qu'il n'a jamais commis en premier lieu.
Beaucoup de malheurs se produisent également chez nous, ce
qui me fait penser que cela a à voir avec le chagrin de Simbarashe, d'où ma
décision de dire la vérité. »
La dame a en outre révélé que le décès de sa mère, récemment
décédée d'une maladie mystérieuse, avait déclenché ses aveux. Elle a ajouté
qu'un sorcier lui avait dit de faire ce qu'il fallait.
Le frère du détenu en service, Tapiwa Chadiwa, a déclaré le
week-end dernier lorsqu'ils se sont rendus à la prison centrale de Harare avec
la bonne nouvelle, Simbarashe s'est littéralement effondré.
Chadiwa a dit :
« Il n'a pas pu tenir une discussion avec nous, il a tout
simplement été noyé de larmes. Le fait qu'il ait fallu autant de temps pour que
justice soit rendue était écrasant pour lui.
Nous étions tous si émus que nous ne pouvions pas entamer une
conversation décente pour définir la voie à suivre. »
Simbarashe et son ami ont visité la ferme de la jeune fille, où
l’ami avait l'intention de voir la bonne de la famille, qui était sa copine.
La mère de la fille était absente au Botswana. Lorsque la
mère est revenue, elle a demandé pourquoi sa fille semblait boiter dans sa
marche. Cela a conduit à la chaîne d'événements qui s'est terminée par la
condamnation.
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